.

Le Pranayama

               Le Pranayama

Prana est la force qui fait mouvoir l'énergie : ce n'est pas le souffle,
                                         mais ce qui s'exprime à travers le souffle.

le Pranayama est le contrôle de l'énergie vitale.
la respiration physique est le dédoublement de la respiration subtile, ou celle de l'énergie.
pour cette raison, on se sert des techniques respiratoires comme moyen de contrôle de l'énergie.


Il y a trois grands types de respiration :
- la "claviculaire" : superficielle
- l'intercostale" : moyenne
- l'abdominale : profonde
une respiration correcte s'effectue par le nez pour absorber le maximum de prana (énergie vitale).

 

 

bienfaits de la respiration - comment respirer?

LA RESPIRATION
Nombre de troubles nerveux sont dus à une mauvaise respiration. Evidemment, la vie moderne, avec ses exigences, ne favorise pas la respiration correcte chez le civilisé.
Grâcé à la respiration le yoga procure à !'homme moderne un corps harmonieux et des organes parfaitement bien équilibrés et accélère le processus de brassage et de massage des viscères, ce qui contribue à un parfait état de santé.
Ceux qui ne pratiquent pas le Yoga n'ont aucune idée de ce qu'est la respiration et les avantages que l'on peut en tirer. La respiration conduit à la maîtrise des nerfs pour ne pas dire au calme absolu. Elle combat la neurasthénie, le surmenage, l'intoxication. De plus la respiration à un but moral.

Nous mangeons trop et nous ne nous dépensons pas assez. Une alimentation excessive suivie dune mauvaise respiration conduit à l'intoxication. Le fonctionnement de nos viscères est régi par deux systèmes nerveux antagonistes indépendants du système nerveux volontaire : le vague et le sympathique. L'hyperexcitation du vague joue un grand rôle dans la formation de la crise d'asthme. Le sympathique excite le coeur, son hyperfonctionnement entraîne, palpitations, pouls rapide parfois irrégulier, vertiges, maux de tête, éblouissements.
En pratique, on a constaté qu'une rétention du souffle, tenue sans exagération, un arrêt court et confortable entre une inspiration et une expiration, procure le ralentissement du sympathique et par conséquent agit sur le coeur. On peut le vérifier en palpant le pouls pendant la rétention du souffle.

Certains sujets qui mangent trop ou trop vite, sont inquiets, surmenés ou présentent de l'aérophagie. Ce sont les meilleurs candidats à la tachycardie. Brusquement, même en bonne santé, parfois sans cause, lors dune émotion ou au cours de la digestion, le pouls passe à 100, 150, 180 pulsations minute, parfois davantage. La durée de cette tachycardie est capricieuse et peut aller de quelques minutes à quelques heures.
La respiration est liée au coeur par un système complexe qui est d'ailleurs connu en anatomie. La respiration correcte accélère le processus de guérison chez les tuberculeux, les anxieux ; la ptose gastrique et nombre d'autres troubles sont améliorés.

La respiration, en apportant de l'oxygène pur accroit la résistance chez les malades. Chez les personnes en bonne santé, elle assure le prolongement de leur équilibre par l'apport important d'éléments nécessaires à la vie.
La respiration, en rééduquant le diaphragme et en le tonifiant, apporte une aide considérable, sinon une panacée, pour les cas de ptose gastrique, d'anxiété, de surmenage, de déséquilibres de toutes sortes (troubles hépathiques, endocriniens). Chez les cellulitiques migraineux, elle apporte des effets heureux en augmentant l'activité des échanges chimiques et en accélérant les combustions nécessaires à la désintoxication.

En plus de tous ces avantages, la respiration détourne l'attention chez les personnes qui souffrent.
La respiration est une des caractéristiques de la manifestation de la vie, sous forme animale ou végétale. Grâce à la respiration, notre organisme reçoit l'oxygène de d'air nécessaire à ses combustions et évacue ses éléments toxiques, surtout l'acide carbonique. Tous les êtres vivants éprouvent le besoin d'oxygène.
La respiration comporte une phase mécanique et une phase chimique. Lorsque l'air entre dans les poumons, c'est la phase mécanique, qui fait intervenir Pélasticité des poumons et les mouvements de la cage thoracique.
Le tissu pulmonaire est dune élasticité extraordinaire qui lui assure une expansion trés importante et empêche le retour immédiat sinon complet sur lui-mëme. Mêmes après une forte expiration mécanique, il reste toujours dans les poumons une certaine quantité d'air, appelé air résiduel.
Les muscles inspirateurs sont : les intercostaux, étendus dune vertèbre à la côte sous-jacente, pour les deux premières côtes ; le petit dentelé postérieur et supérieur pour les deuxième, troisième, quatrième et cinquième côtes. (Ces muscles amplifient le thorax surtout dans ses diamètres antéropostérieur et transversal). Enfin, le diaphragme qui est une vaste coupole musculaire dont la contraction, lors de l'inspiration, abaisse de haut en bas le contenu abdominal et refoule les arcs intercostaux en bas et en dehors. Le diaphragme augmente la capacité thoracique dans ses trois dimensions et plus précisément dans sa dimension verticale.
Les femmes respirent surtout avec les côtes supérieures ; ce sont les muscles inspirateurs costaux-vertébraux qui sont intéressés. Chez la femme, le rôle respiratoire du pectoral est plus important que chez l'homme Les hommes respirent surtout avec le diaphragme. Du reste, le diaphragme demeure le grand muscle inspirateur.
Alors que les muscles inspirateurs sont très puissants, les muscles expirateurs sont relativement peu développés. L'expiration dépend avant tout de l'élasticité pulmonaire qui chasse, l'air en revenant à l'état physique antérieur à l'inspiration. Les muscles de l'expiration sont entre les côtes, les intercostaux internes et, au niveau de l'abdomen,
le grand oblique, le petit oblique et le transverse. Ces groupes musculaires sont sollicités pendant les expirations forcées telles que la toux, le chant, les éternuements. Rappelons que la toux est l'un des agents les plus actifs dont l'organisme dispose pour se défendre contre les agressions microbiennes extérieures. La toux se compose dune inspiration courte et profonde suivie dune expiration longue, saccadée, énergique, à pouvoir expulsif.
Au moment de l'inspiration, il y a d'autant plus d'air dans les poumons que la circulation du sang intra-pulmonaire est plus active. L'inspiration provoque dans les poumons un appel d'air et un afflux de sang, conditions physiologiques admirables pour l'hématose, c'est-à-dire la fixation d'oxygène sur l'hémoglobine des globules rouges du sang.
Pendant le sommeil, la respiration est calme et régulière : on devient Yogi en dormant !

Le Yoga met l'homme en contact avec la nature. C'est un véritable retour aux sources dans le cadre où il vit.
Le Yoga régularise la respiration en l'amplifiant et en la développant. La respiration est la clef de la vie ; elle est la première marche et la dernière de l'échelle de la vie. En venant au monde, le nouveau-né inspire, et, en partant, le mourant expire. Toute technique qui favorise le fonctionnement de l'appareil respiratoire mérite beaucoup d'attention. La respiration a une action désintoxicante en accroissant les combustions cellulaires et en facilitant le fonctionnement du foie, de Pintestin, de la rate, des reins. La respiration nourrit en entraînant des apports plus considérables d'oxygène.
En plus de l'oxygène, on capte le prana par la respiration. Pour les yogis, le prana est aussi l'énergie rassemblant les molécules de l'air ensoleillé, par petites grappes. Le prana se trouve partout sous plusieurs formes.
L'absorption d'oxygène par les poumons, contribue à l'élaboration de l'énergie musculaire, et sert aux diverses combustions, indispensables à la vie.
Le gaz carbonique repris par la respiration chlorophyllienne des plantes au cours de la journée contribue à faire des sucres et des amidons, (glucides et hydrates de carbone). Le gaz que la circulation de retour apporte aux poumons (oxyde de carbone) résulte des métabolismes précédents.
Mais l'oxyde de carbone rejeté par les voitures n'est pas repris par les plantes. Il sature l'atmosphère à une certaine hauteur et nous isole des radiations cosmiques bienfaisantes.
La respiration est double : prana apana, pour les Yogis. Le souffle vivant et le souffle mort, l'oxygène et le gaz carbonique.
Les poumons assurent un autre service :celui d'éliminer les substances colloïdales (ou colles), qui devraient normalement passer par le foie, la vésicule biliaire et l'intestin. Nous savons que l'organisme produit des déchets et des résidus appelés cristaux et colles, et que ces déchets sont solubles (cristaux) ou non solubles, colles. En fonction de ces qualités, ils sont drainés par le sang au filtre des reins ou par la lymphe au filtre du foie.
Lorsque l'insuffisance hépatique est manifeste, les «colles» résiduelles restent dans la lymphe et peu à peu gagnent les muqueuses des voies respiratoires (sinus, gorge et poumons) par où elles peuvent s'échapper vers l'extérieur.
Pour les yogis et les occultistes, fair que nous respirons contient (en plus de l'oxygène, de l'azote et des gaz rares), une substance vitale appelée prana (comme déjà dit plus haut.)
Les exercices de yoga ont pour but de capter ce prana et de le répandre à travers tout l'organisme par le moyen des liquides et des filets nerveux.
Mais les rhumes (nez ou poitrine), les sinusites, otites, puis les bronchites, et enfin l'asthme, l'emphysème et les complications plus graves résultant d'abcès de la muqueuse (et que nous appelons tuberculose et cancer) sont toutes les maladies qui ont pour origine la saturation colloidale des muqueuses respiratoires par insuffisance hépatique, surcharge nutritive en sucres, amidons et corps gras.
Par conséquent une respiration correcte, une ventilation pulmonaire peut prévenir et même guérir les maladies précitées.
Il est bien évident qu'un être humain qui vit le plus souvent nu et respire fair pur lumineux des pays chauds, ou des étés des pays froids a besoin de moins de nourriture.
Pour les matérialistes, l'être humain se limite à l'enveloppe cutanée mais pour les yogis, il existe un corps invisible, moins bien connu, et que certains chercheurs ont mis en évidence. Ce corps invisible se compose d'un double éthérique, d'un corps astral, et de plusieurs autres enveloppes (mentale, spirituelle et divine).
Les fluides, vitaux (ou prana) résident au niveau des deux corps invisibles éthérique et astral.

En respirant, comme en frictionnant (acupuncture et massage poncé des orientaux) on fait pénétrer en soi la substance éthérée et astrale dans laquelle nous baignons et qui transmet la vie.
Ce double se détache du corps dans le sommeil profond et dans l'anesthésie àu l'hypnose, c'est ce qui procure une insensibilité à la douleur grâce à la relaxation totale qui s'ensuit.
La vie demande au corps beaucoup de substances différentes. Cependant le besoin le plus urgent du corps est son alimentation en oxygène et son élimination de l'acide carbonique.
L'absorption de l'oxygène et l'élimination constante de l'acide carbonique dépendent de la circulation du sang et de la respiration. N'importe quelle interférence avec la circulation sanguine accélère la fatigue. Ceci se produit dans les muscles contractés des jambes lors d'une longue station debout.
En raison du haut degré de tension dans ces muscles contractés, veinules et capillaires sont fortement étranglés et la circulation du sang à travers eux est rendue difficile. C'est ce qui arrive lorsque vous soulevez un objet très lourd et que vous maintenez votre attitude pendant un moment.
Cette forme d'effort, contrairement aux postures rythmiques et calmes, vous fatigue et dépose sur votre coeur un fardeau supplémentaire en l'obligeant àpomper plus fort qu'il ne devrait pendant l'exercice (posture) pour essayer de pousser le sang à travers les vaisseaux sanguins non élastiques enveloppés dans les muscles.


L'ESPRIT CONSCIENT ET LE CENTRE RESPIRATOIRE
Plus vous êtes épuisés, plus votre efficacité s'amoindrit ; pour la maintenir, des périodes de repos sont nécessaires. Dans le cas contraire, votre rendement en souffrira. Dans le domaine du yoga, il faut que votre respiration et votre circulation fonctionnent à leur maximum afin que vous puissiez obtenir les meilleurs résultats.
Votre centre respiratoire est un ensemble de cellules nerveuses du cerveau qui envoient des impulsions à vos muscles respiratoires et font démarrer votre respiration.
Une respiration profonde prise pendant un moment de crainte, d'énervement ou de toute autre émotion extrême, apaise votre halètement et ramène à nouveau le calme en vous. Comment cela arrive-t-il ?
Quand vous respirez profondément, vous distendez les sacs d'air dans vos poumons et la distension provoque un courant de messages lancés à travers le tronc de vos nerfs aimants (connu sous le nom de nerf vague) ou au centre respiratoire dans votre cerveau. Ces messages font baisser l'activité du centre respiratoire. Ils diminuent la fréquence des commandements qu'ils lancent à votre diaphragme et aux autres muscles de respiration, ce qui fait que votre «halètement diminue et que votre respiration normale reprend. (Une profonde réflexion ou une méditation soutenue peut faire baisser l'activité du centre respiratoire et provoquer une respiration peu profonde et lente).

MEILLEURE MÉTHODE DE RESPIRATION

Pour que vos respirations soient profitables, il faut faire précéder celles-ci ou les synchroniser avec un exercice régulier, même si cet exercice ne consiste qu'à marcher.

Lorsque vous respirez profondément pendant une durée supérieure à deux minutes d'affilée, en étant assis, debout ou couché, immobile, vous expulsez une quantité anormale d'acide carbonique de votre sang. Il ne faut pas oublier que votre sang exige un certain degré d'acidité avant de pouvoir stimuler votre centre respiratoire pour provoquer la respiration. C'est pour cette raison que l'alcalose (état alcalin du sang) arrête votre respiration pendant une ou deux minutes, temps nécessaire pour que votre sang redevienne assez acide pour stimuler votre respiration.
De plus, une grave alcalose est accompagnée de tétanie (crampes musculaires) et d'une plus grande sécrétion de sels alcalins par les reins. Si vous respirez en posture de Yoga, il n'en résulte pas d'alcalose (le sang ne devient pas alcalin).
De l'acide lactique et d'autres acides sont alors formés dans votre sang par la posture rythmique et se changent en acide carbonique qui acidifie le sang. Il est donc préférable de prendre l'habitude de faire vos exercices respiratoires, quand vous faites de la marche ou de la course modérée ou encore du yoga.


14    15

la respiration

LA RESPIRATION
L'initiation au HATHA YOGA doit commencer en même temps par la respiration et le travail du corps.
Personne n'ignore l'importance de la respiration. Toutes les religions mentionnent l'importance de la respiration.    - -    -
Une respiration lente et profonde épargne à l'adepte toute dépense inutile d'influx nerveux, et lui permet d'économiser de l'énergie.
La surface à ventiler correspond à 25 fois celle de notre peau. En réalité, les poumons se composent d'environ 600 à 700 millions d'alvéoles, ce qui représente une surface de 56 m2.
Les alvéoles sont installées dans un filet microscopique de capillaires, tellement petits, que les globules rouges y défilent un par un.
Pendant l'inspiration, les organes du ventre sont massés foie, rate, intestins etc... pendant l'expiration, l'organisme élimine l'excédent d'eau ou les impuretés.
L'homme respire 16 à 40 fois à la minute suivant les cas. Ce qui correspond à peu près à 26 000 fois par 24 heures, 56 000 000 fois en 6 ans. Tandis que la tortue ne respire que 4 fois par minute. Elle vit 300 ans.
Dans nombre de religions, un proverbe dit que la durée de la vie est fonction du nombre de souffles et non celle des années. Une chose est certaine, dès que l'on cesse de respirer, c'est le grand départ.    -
PRANA ET PRANAYAMA
Prana est la force qui fait mouvoir l'énergie, ce n'est pas le souffle, mais ce qui s'exprime à travers le souffle.
Pranayama est le contrôle de l'énergie vitale. La respiration physique est le dédoublement de la respiration subtile, ou celle de l'énergie. Pour cette raison on se sert des techniques respiratoires comme moyen de contrôle de l'énergie.


différentes techniques respiratoires

👃
L'ESPRIT CONSCIENT ET LE CENTRE RESPIRATOIRE

Plus vous êtes épuisés, plus votre efficacité s'amoindrit ; pour la maintenir, des périodes de repos sont nécessaires. Dans le cas contraire, votre rendement en souffrira. Dans le domaine du yoga, il faut que votre respiration et votre circulation fonctionnent à leur maximum afin que vous puissiez obtenir les meilleurs résultats.
Votre centre respiratoire est un ensemble de cellules nerveuses du cerveau qui envoient des impulsions à vos muscles respiratoires et font démarrer votre respiration.

Une respiration profonde prise pendant un moment de crainte, d'énervement ou de toute autre émotion extrême, apaise votre halètement et ramène à nouveau le calme en vous.
Comment cela arrive-t-il ?
Quand vous respirez profondément, vous distendez les sacs d'air dans vos poumons et la distension provoque un courant de messages lancés à travers le tronc de vos nerfs aimants (connu sous le nom de nerf vague) ou au centre respiratoire dans votre cerveau. Ces messages font baisser l'activité du centre respiratoire.
Ils diminuent la fréquence des commandements qu'ils lancent à votre diaphragme et aux autres muscles de respiration, ce qui fait que votre «halètement diminue et que votre respiration normale reprend. (Une profonde réflexion ou une méditation soutenue peut faire baisser l'activité du centre respiratoire et provoquer une respiration peu profonde et lente).

MEILLEURE MÉTHODE DE RESPIRATION

Pour que vos respirations soient profitables, il faut faire précéder celles-ci ou les synchroniser avec un exercice régulier, même si cet exercice ne consiste qu'à marcher.
Lorsque vous respirez profondément pendant une durée supérieure à deux minutes d'affilée, en étant assis, debout ou couché, immobile, vous expulsez une quantité anormale d'acide carbonique de votre sang. Il ne faut pas oublier que votre sang exige un certain degré d'acidité avant de pouvoir stimuler votre centre respiratoire pour provoquer la respiration. C'est pour cette raison que l'alcalose (état alcalin du sang) arrête votre respiration pendant une ou deux minutes, temps nécessaire pour que votre sang redevienne assez acide pour stimuler votre respiration.
De plus, une grave alcalose est accompagnée de tétanie (crampes musculaires) et d'une plus grande sécrétion de sels alcalins par les reins. Si vous respirez en posture de Yoga, il n'en résulte pas d'alcalose (le sang ne devient pas alcalin).
De l'acide lactique et d'autres acides sont alors formés dans votre sang par la posture rythmique et se changent en acide carbonique qui acidifie le sang. Il est donc préférable de prendre l'habitude de faire vos exercices respiratoires, quand vous faites de la marche ou de la course modérée ou encore du yoga.L'élimination du cholestérol est assuré par les glandes sébacées de la peau, surtout pendant un travail musculaire (les sudations).
Enfin, les poumons servent à le régulariser.
Du fait que le foie est l'organe le plus volumineux de l'organisme, il profite grandement du brassage du diaphragme pendant la respiration profonde. Pour cette raison, il y a élimination mécanique de la constipation.
Le foie est la glande du caractère (apathie, colère, mélancolie) c'est pourquoi on conçoit l'importance d'une rééducation respiratoire dans le traitement des petites psychoses.

L'activité respiratoire a une action sur le moral : avant tout, elle donne confiance en soi.
"Dieu créa l'homme à partir de l'argile, souffla dans ses narines et l'homme devint une âme vivante."
"O, Homme, respire, car la respiration est la porte du Ciel."

EFFET DE LA RESPIRATION

Tout rythme est une forme de magie.
De la magie du rythme naît celle de la mélodie.
Toute mélodie est une expression de la vie.
Donc la respiration et surtout la respiration spontanée est la forme la plus exacte de la manifestation de la vie.

Dans le yoga et en particulier le Hatha-Yoga, le rôle de la respiration suscite une attention toute particulière.
D'une respiration correcte découle une détente complète. Prenons un exemple de technique respiratoire telle que le SO-HAM (je suis lui ou je suis), la respiration doit être souple et régulière, sans précipitation : on doit prononcer le SO en inspirant, le HAM en expirant. C'est une véritable identification avec le «SELF. Celui qui réalise qu'il est un, comme un foetus en gestation peut par la suite naître dans le monde de la «haute conscience pour ne pas dire de la spiritualité. Même les autres formes de respiration ont pour but - en dehors du côté régénérateur ou oxygénation, élimination des toxines - de nous préparer à une concentration et à une relaxation complète. Il y a une tradition qui veut que le Bouddha ait atteint la libération grâce à la respiration. Dans la maison de notre mère Nature, du végétal à l'animal et de l'animal à l'homme, tout respire. Une respiration particulière existe pour chaque espèce. De même dans chaque état d'âme, une respiration correspondante se distingue.
Une respiration haletante est tributaire d'état émotif. En revanche, une respiration lente et calme procure la détente et le bonheur.
L'Antique symbolisme de la Bible enseignait que Dieu créa l'homme à partir de l'argile, il souffla dans ses narines et l'homme devint une âme vivante.
Lorsque vous inspirez profondément, le diaphragme descend en exerçant une pression douce et bénéfique sur les organes de sécrétion qui sont ainsi mieux préparés pour leur fonction. Lorsque vous expirez, le diaphragme monte vers le haut. Le pompage du sang vers le haut est ainsi facilité. Aussi une irrigation toute particulière s'opère-t-elle dans la région de la tête. La respiration est le premier et le dernier mouvement de l'homme sur terre. La respiration est l'expression de la vie, elle suit la montée et la descente de la sève chez les végétaux. L'attention et l'inattention dépendent de la respiration. En régularisant celle-ci, on acquiert un contrôle plus grand de soi, du prana.
L'inspiration, l'expiration, la rétention et l'arrêt déterminent sans aucun doute l'état moral, psychique et mental de chaque individu ;nous savons qu'il y a un rapport entre une mauvaise expiration et l'état de santé général du corps et de l'esprit. Donc, en surveillant l'expiration, plus exactement en expirant correctement, le malade peut améliorer son état.
Lorsque vous êtes malade, exercez-vous à bien expirer et cela plusieurs fois. L'expiration vide les poumons et calme l'esprit. Les pensées négatives disparaissent et laissent la place à la santé, la vitalité, le bonheur. O, homme, respire profondément et calmement, c'est ton bonheur.

COMMENT RESPIRER ?

Prenez une position aisée et détendue, debout ou assis, l'essentiel étant que la colonne soit bien droite. La cage en expansion le plus possible, sans crispation. Tous les muscles de la poitrine doivent être fermes et détendus et tout le reste du corps doit être relaxé, ainsi que le visage. Evitez toute crispation. Détendez les extrémités, les muscles de la mâchoire, de la nuque, de l'abdomen, du torse en général en suivant et accompagnant par la pensée ce processus de détente point par point Tout homme s'adonnant à quelque travail cérébral, devrait observer une expiration complète toutes les heures afin de pouvoir reprendre aisément quelques profondes inspirations.

VOICI LES DIFFÉRENTES TECHNIQUES RESPIRATOIRES

En sanskrit l'inspiration se dit PURAKA = remplir
l'expiration, RECHAKA = vider
suspension du souffle, KUMBAKA = Calice
Suspension avec poumons pleins, ANTARA = Calice interne
Suspension avec poumons vides, BAYA KUMBAKA = Calice externe

Ces mots sanskrits nous donnent une idée de l'importance que les Yogis attachent à la respiration.

La respiration par la gorge :
Lorsque nous dormons, notre souffle produit un son particulier.
Le dormeur qui est dans un état profond de sommeil, respire dune manière particulière.
Inspirez en laissant entendre un léger bruit d'arrière-gorge. Vous modulez la prononciation intérieure du son S.S.S.S. à à à à en inspirant et h, h, h. â â â pendant l'expiration, le H est dur et non aspiré. Selon les yogis, il faut garder une tonalité douce et agréable.
L'essentiel c'est d'éprouver une sensation de fraîcheur dans l'arrière-gorge pendant le passage de l'air, en inspirant, et une sensation de tiédeur en expirant.

UJJAYI pranayama respiration du succès.

Dans toutes les techniques de respiration le dos doit être droit
si vous êtes assis insistez sur la cambrure de la région lombaire, le menton contre la gorge.
Inspirez en laissant entendre un léger bruit d'arrière-gorge, le son S S S à à à, expirez en laissant entendre également un son H, H, H, â â â, en gardant toujours le dos bien droit. Pas de rétention pour le moment Répétez une dizaine de fois de suite.
Effets :cette respiration tonifie, calme les nerfs, donne de l'endurance et fortifie l'esprit.

APPLICATION

Cette respiration est la seule que l'on puisse pratiquer n'importe où, n'importe quand, et surtout pendant les postures.
Au cours de la journée, lorsque vous êtes fatigué, découragé, déprimé, elle est à votre portée pour vous rétablir.
Isolez-vous lorsque vous pratiquez en dehors de la salle de yoga, l'audition du son particulier, bien léger, émis, pourrait éveiller malencontreusement la curiosité de vos voisins.
En marchant, vous pouvez rythmer cette respiration sur chaque pas, ici, la contraction du réseau (menton contre gorge) sera supprimée.

La rétention du souffle

Il ne faut pas dépasser la moitié de la durée de l'inspiration et de l'expiration.
Il faut user de cette rétention du souffle avec beaucoup de précaution ;
même si vous êtes un athlète, il faut procéder avec modération, tout au moins au début.
Toutes les rétentions vont de pair avec les contractions, celles de la gorge et d'autres parties du corps que nous verrons plus tard.
Les rétentions du souffle augmentent les potentiels positifs, négatifs.
Il faut éviter toute crispation au niveau du visage, supprimer toute tension inutile.
Les rétentions sont déconseillées, voire interdites, aux personnes souffrant de troubles cardiaques ou d'excès de tension artérielle.
En revanche, la respiration profonde sans rétention est une bénédiction pour toute personne malade ou même en bonne santé.
Au début, en inspirant, ne vous efforcez pas de remplir complètement les poumons. Gardez la possibilité d'inspirer encore un peu. Ce qui évite toutes crispations inutiles du cou, de la gorge et du visage.
Ayez le sentiment d'être détendu, car le sentiment de la détente procure la détente.
Pendant toutes les techniques respiratoires, imaginez que vous êtes en contact avec l'énergie cosmique que les yogis appellent prana.
Vous êtes vitalisés par cette source intarissable de la force de vie. Le prana est l'origine de la vie, par conséquent notre origine. Nous retournons à la source, grâce à la respiration.
La respiration haletante du chien est utilisée avec succès dans la technique de l'accouchement sans douleurs. Il s'agit d'inspirer et d'expirer rapidement par la bouche comme le font les chiens par temps chaud.


marine au large de roscoff

YOGA la respiration dorée 20190110.jpg