Voici quelques mantras et musique de purification pour accompagner votre méditation ! 
à écouter autant que nécessaire  et que possible  bien sûr !

Merci à tous !

«Le Soi n'est pas le corps ou le mental individuel mais plutôt ce qui, au fond de chacun, connaît la vérité. -
(Swami Vishnu Devananda.)

Lorsque le mental est à nouveau distrait, il reprend ses habitudes de pensées désordonnées, gaspillant son énergie en pensant au passé ou en rêvant au futur,
écartant toujours la situation présente.
Pour ressentir un bien-être plus durable, vous devez entraîner le mental à la méditation.
La méditation est une pratique par laquelle on observe constamment le mental : on apaise le mental en le concentrant sur un point, afin de percevoir le Soi.
En arrêtant les vagues des pensées, vous arrivez à comprendre votre véritable nature et à découvrir la sagesse et la paix qui reposent en vous.
En vous concentrant sur la flamme d'une bougie, par exemple, ou sur un mantra, vous ramenez constamment votre attention sur l'objet de concentration,
réduisant ainsi les mouvements du mental à un petit cercle.
Au début, vos pensées ne cesseront de vagabonder, mais avec la pratique régulière vous arriverez à augmenter la durée de concentration du mental.
Quand l'attention est encore instable, la méditation est appelée « concentration ».
Dans la méditation, vous arrivez à un flux continu de pensées. La différence entre les deux est une différence de degré, non de technique.
Pendant la concentration on tient fermement les rênes du mental.
Pendant la méditation, les rênes ne sont plus nécessaires puisque le mental reste de lui-même fixé sur une seule vague de pensée.
La concentration et la méditation sont les sixièmes et septième étapes du Raja Yoga.
Le huitième est le Samadhi ou supraconscience, un état au-delà du temps, de l'espace et de la causalité où par la transcendance du corps et du mental règne l'unité totale.
Dans le Samadhi, celui qui médite devient un avec l'objet de concentration car c'est l'ego qui crée la sensation de séparation ou dualité.
La concentration ou dharana consiste à fixer le mental sur une pensée pendant douze secondes.
La méditation ou dhyana équivaut à douze dharanas — environ deux minutes et demie —
Et le Samadhi à douze dhyanas — un peu moins d'une demi-heure.
Avec la pratique continue de la méditation, vous découvrirez en vous une détermination et une force de volonté plus grandes,
et votre mental deviendra clair et plus concentré, influençant toutes vos actions.
Comme l'a écrit Swami Vishnu « La méditation ne vient pas facilement; un bel arbre met du temps à pousser;
il faut attendre que sorte une fleur, que mûrisse le fruit pour finalement le goûter. »
La fleur de la méditation est une paix qui transparaît dans tout l'être. Son fruit... est indescriptible.

extrait de l'ouvrage "Yoga, centre Sivananda"

Les Principes de la Méditation

La méditation, comme le sommeil, ne peut pas s'apprendre, elle vient d'elle-même, au bon moment. plus vite. 
e plus important est de faire de la méditation une habitude régulière dans votre vie, en méditant chaque jour au même endroit et à la même heure.
Cela entraînera votre mental à réagir immédiatement lorsque vous vous asseyez pour méditer.
Après quelques mois de pratique régulière, votre mental réclamera de lui-même ce moment paisible
Les moments les plus propices à la méditation sont l'aube et le crépuscule, quand l'atmosphère est chargée d'énergie spirituelle.
Mais si cela vous est impossible, choisissez un moment où vous êtes seul et tranquille. Commencez par pratiquer vingt minutes puis progressivement jusqu'à une heure.
Asseyez-vous face au Nord ou à l'Est pour bénéficier des effets subtils du champ magnétique terrestre.
Pour ne pas avoir froid, utilisez une couverture. Il est important que votre position assise soit ferme et détendue car votre concentration sera perturbée si vous n'êtes pas à l'aise. Avant de commencer, commandez à votre mental d'être silencieux et d'oublier toutes les pensées du passé, du présent ou du futur.
Puis régularisez votre respiration, afin de contrôler le flux du prana qui aidera à calmer le mental.
N'essayez pas de lutter contre l'agitation du mental, cela engendrerait encore plus de vagues de pensées. Détachez-vous simplement de vos pensées et observez votre mental.

Les Postures de Méditation

Le Lotus ou la Posture Facile procure une base terme et un trajet triangulaire pour le flux dénergie Si vos genoux ne touchant pas le sol,
placez un coussin sous les fesses. Si vous préférez asseyez-vous sur une chaise
Posez les mains sur les genoux paumes vers le haut les pouces et les index joints dans le Chin Mudra.

Les Douze Principes

1 Réservez un endroit spécial pour la méditation, l'atmosphère qui y règne vous aidera à apaiser le mental
2 Choisissez un moment où vous êtes libre de toutes les préoccupations quotidiennes. L'aube et le crépuscule sont les plus favorables.
3 Méditer au même endroit et à la même heure apprend à calmer plus rapidement le mental.
4 Asseyez-vous le dos, la nuque et la tête en ligne droite, face au Nord ou à l'Est.
5 Commandez à votre mental de rester calme pendant toute la durée de votre séance de méditation
6 Régularisez votre respiration commencez par 5 minutes de respiration profonde, puis ralentissez
7 Adoptez un rythme de respiration régulier, en Inspirant et expirant  pendant 3 secondes environ.
8 Au début laissez votre mental s'égarer, si vous le forcez à se concentrer il sera encore plus agité
9 Puis amenez le mental au concentration choisi : Ajna  ou Anahata Chakra
10 En appliquant la technique de votre choix maintenez votre concentration sur ce point pendant toute votre séance
11 la médition vient quand vouss êtes dans le domaine de la pensée pure tout en restant conscient de la dualité
12 après beaucoup de pratique, la dualité disparaît et le Samhadi, l'état supraconscient, est atteint.

J'ai des oreilles, mais elles n'entendent pas. Si on intervient au niveau du centre auditif, dans le cerveau, les oreilles seront là mais elles n'entendent pas. Pourtant le tympan et les sons qui viennent le frapper seront les mêmes. C'est que les oreilles ne sont qu'un instrument secondaire, elles ne sont pas l'audition elle-même. C'est ainsi qu'il peut y avoir un vacarme autour de vous et vous n'en continuez pas moins de dormir. Parce que l'esprit ne s'est pas branché à "l'audition".
Nous sommes sans cesse sollicités par notre entourage, par les impressions qui nous viennent de l'extérieur. Nous ne sommes pas nous-mêmes, nous nous identifions à ces impressions en pensant qu'elles sont nôtres ou nous-mêmes.
CHITTA est le contenu du mental, les VRITTIS sont les vagues et les rides qui s'élèvent quand des causes extérieures viennent l'exciter.
Il est impossible de voir le fond d'un océan lorsque sa surface est marquée par des rides et des vagues. Notre univers est formé par ces VRITTIS par des excitants extérieurs.
Si cette eau est boueuse et agitée, nous ne verrons pas le fond. Par contre si cette eau est calme et pure, limpide, nous verrons sans difficulté le fond.
Le fond de l'océan est notre moi, l'océan le CHITTA.

Il y a trois états de conscience.
Le premier est TAMAS ou obscurité et inertie. Son action est exclusivement nuisible et négative. C'est un état d'esprit inerte.
Le second état de conscience est RAJAS. C'est l'activité dont les principaux stimulants sont la recherche de la puissance, la soif de jouissance «Je veux être puissant, je veux commander les autres»...
Enfin, il y a le troisième état appelé SATTVA. C'est le calme, l'harmonie, la sérénité. Les vagues du lac de l'esprit cessent de s'agiter et l'eau devient limpide. C'est loin d'être un état d'inactivité. C'est au contraire une haute forme d'activité. Le calme peut être une manifestation exceptionnelle de la puissance intérieure.
Il est plus facile au conducteur d'une voiture en pleine vitesse d'accélérer que de s'arrêter ou de freiner.
N'importe qui peut le faire.
Qu'est-ce qui demande le plus de force, laisser aller ou retenir ? L'homme calme n'est pas pareil à l'homme inerte.
On confond souvent le paresseux et le calme. Celui qui est calme est maître des vagues de son esprit.
L'activité est manifestation d'une force inférieure, le calme est la plus haute manifestation de la force. CHITTA cherche toujours à retourner vers son état naturel de pureté, seulement les organes des sens l'en font sortir.
C'est pourquoi le premier pas du YOGA consiste à retenir (CHITTA) le mental et d'éviter son extériorisation et de l'amener sur le chemin du retour à l'essence de l'intelligence ;
c'est en réalité, la seule possibilité de l'esprit (CHITTA) d'entrer dans sa véritable nature.
CHITTA ou le mental se trouve sous toutes les formes animales depuis l'irritabilité protoplasmique jusqu'à la forme la plus élevée.
Mais ce n'est que chez l'homme que CHITTA peut prendre l'aspect de l'intellect. C'est pour cela que l'animal ne peut pas atteindre immédiatement à l'éveil.
Selon PATANJALI, la forme obscure de l'esprit est naturelle aux démons.
Tandis que la forme limpide, calme est naturelle aux anges. Lorsque l'esprit prend la forme assemblante,
c'est la voie qui mène au SAMADHI à l'état angélique.
Nous restons nous-mêmes lorsque l'esprit est limpide, calme. Dans le cas contraire il y a modification, et le voyageur s'y est identifié. Par exemple, si quelqu'un m'insulte cela produit dans mon esprit une modification, VRITTI, je m'identifie à elle, et il en résulte de la souffrance. Les modifications du mental sont au nombre de cinq. Elles sont douloureuses et non douloureuses. Ce sont la connaissance correcte, la non discrimination, la tromperie verbale, le sommeil et la mémoire.
Lorsque deux de nos perceptions ne se contredisent pas entre elles, nous appelons cela une preuve. On peut noter trois sortes de preuves : La perception directe, PRATYKSHA, tout ce que nous voyons et sentons, est une preuve, si les sens ne sont pas déréglés. Ensuite, ANUMANA, l'inférence, vous avez un signe ou symbole, et à partir du signe vous pensez ou devinez l'objet qu'il représente.
Enfin, APTAVAKYA, la perception directe du YOGI, de ceux qui ont vu la vérité. Pour le yogi, la connaissance émane directement des domaines du subconscient et du superconscient. Il vit la connaissance, au lieu de la prouver, il l'éprouve ensuite s'il le désire il peut la communiquer par la méthode classique de la preuve.
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Nous sommes sans cesse sollicités par notre entourage, par les impressions qui nous viennent de l'extérieur. Nous ne sommes pas nous-mêmes, nous nous identifions à ces impressions en pensant qu'elles sont nôtres ou nous-mêmes. CHITTA est le contenu du mental, les VRITTIS sont les vagues et les rides qui s'élèvent quand des causes extérieures viennent l'exciter.
Il est impossible de voir le fond d'un océan lorsque sa surface est marquée par des rides et des vagues. Notre univers est formé par ces VRITTIS par des excitants extérieurs.
Si cette eau est boueuse et agitée, nous ne verrons pas le fond. Par contre si cette eau est calme et pure, limpide, nous verrons sans difficulté le fond.
Le fond de l'océan est notre moi, l'océan le CHITTA.
Il y a trois états de conscience.
Le premier est TAMAS ou obscurité et inertie. Son action est exclusivement nuisible et négative. C'est un état d'esprit inerte.
Le second état de conscience est RAJAS. C'est l'activité dont les principaux stimulants sont la recherche de la puissance, la soif de jouissance «Je veux être puissant, je veux commander les autres»...
Enfin, il y a le troisième état appelé SATTVA. C'est le calme, l'harmonie, la sérénité. Les vagues du lac de l'esprit cessent de s'agiter et l'eau devient limpide. C'est loin d'être un état d'inactivité. C'est au contraire une haute forme d'activité. Le calme peut être une manifestation exceptionnelle de la puissance intérieure.
Il est plus facile au conducteur d'une voiture en pleine vitesse d'accélérer que de s'arrêter ou de freiner. N'importe qui peut le faire.
Qu'est-ce qui demande le plus de force, laisser aller ou retenir ?
L'homme calme n'est pas pareil à l'homme inerte.
On confond souvent le paresseux et le calme. Celui qui est calme est maître des vagues de son esprit.
L'activité est manifestation d'une force inférieure, le calme est la plus haute manifestation de la force. CHITTA cherche toujours à retourner vers son état naturel de pureté, seulement les organes des sens l'en font sortir.
C'est pourquoi le premier pas du YOGA consiste à retenir (CHITTA) le mental et d'éviter son extériorisation et de l'amener sur le chemin du retour à l'essence de l'intelligence ;
c'est en réalité, la seule possibilité de l'esprit (CHITTA) d'entrer dans sa véritable nature.
CHITTA ou le mental se trouve sous toutes les formes animales depuis l'irritabilité protoplasmique jusqu'à la forme la plus élevée.
Mais ce n'est que chez l'homme que CHITTA peut prendre l'aspect de l'intellect. C'est pour cela que l'animal ne peut pas atteindre immédiatement à l'éveil.
Selon PATANJALI, la forme obscure de l'esprit est naturelle aux démons.
Tandis que la forme limpide, calme est naturelle aux anges. Lorsque l'esprit prend la forme assemblante, c'est la voie qui mène au SAMADHI à l'état angélique.
Nous restons nous-mêmes lorsque l'esprit est limpide, calme. Dans le cas contraire il y a modification, et le voyageur s'y est identifié. Par exemple, si quelqu'un m'insulte cela produit dans mon esprit une modification, VRITTI, je m'identifie à elle, et il en résulte de la souffrance.
Les modifications du mental sont au nombre de cinq. Elles sont douloureuses et non douloureuses.
Ce sont : la connaissance correcte, la non discrimination, la tromperie verbale, le sommeil et la mémoire.
Lorsque deux de nos perceptions ne se contredisent pas entre elles, nous appelons cela une preuve.
On peut noter trois sortes de preuves :
La perception directe, PRATYKSHA, tout ce que nous voyons et sentons, est une preuve, si les sens ne sont pas déréglés.
Ensuite, ANUMANA, l'inférence, vous avez un signe ou symbole, et à partir du signe vous pensez ou devinez l'objet qu'il représente.
Enfin, APTAVAKYA, la perception directe du YOGI, de ceux qui ont vu la vérité. Pour le yogi, la connaissance émane directement des domaines du subconscient et du superconscient.
Il vit la connaissance, au lieu de la prouver, il l'éprouve ensuite s'il le désire il peut la communiquer par la méthode classique de la preuve.
 
extrait de "Invitation au Yoga" de Yogi Khane